dimanche 8 avril 2007
En dialoguant avec les proviseurs et les enseignants des lycées situés en zone d’éducation prioritaire, Sciences Po a identifié quatre handicaps majeurs vécus comme autant d’obstacles qui expliquent ce verrou social :
le manque de moyens financiers : comment envisager des études longues à l’issue parfois incertaine quand la famille vit avec moins de 1000 euros par mois ?
l’absence d’une information spécialisée donnée par un proche. Envoyer des brochures ne suffit pas.
Le biais social lié à la nature même des épreuves de sélection.
Un phénomène d’autocensure que résume la formule « Sciences Po, ce n’est pas pour moi ».
L’action « Convention Education prioritaire » vise à rétablir l’égalité des chances en luttant contre ces quatre obstacles à la fois.
Pour aller sur le site, cliquer ici