vendredi 20 avril 2007
Pour la troisième année, « L’Usine Nouvelle » a mené une enquête exclusive auprès des écoles françaises d’ingénieurs. Avec un parti pris clair : analyser leurs performances en se plaçant du côté des entreprises et du marché du travail, sans tenir compte du statut et de la durée du cursus (3 ou 5 ans). En janvier, 160 établissements ont répondu à notre questionnaire, établi avec le précieux concours de la Commission des titres d’ingénieurs (CTI), de la Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs (Cdefi) et de la Conférence des grandes écoles (CGE).
Les données fournies ont été traitées par nos soins et contrôlées par un organisme partenaire pour établir les classements thématiques et les moyennes. Une fois de plus, Polytechnique est couronnée. Deux fois première, deux fois deuxième et figurant à deux reprises dans les dix premières places de nos classements, l’institution de Palaiseau s’impose cette année encore devant les autres écoles françaises d’ingénieurs. Seuls trois challengers - Centrale Paris, Supélec et Télécom Paris - contestent timidement sa suprématie et se hissent à quatre reprises dans les dix premières places de nos palmarès.
Un ton en dessous, trois autres écoles sont en embuscade : les Mines de Paris, l’INP Grenoble et l’école Navale. Ponctuellement, quelques établissements à la personnalité bien affirmée, comme l’ITII Haute-Normandie ou Télécom Lille 1, se distinguent également. Mais la leçon de notre édition 2007 est claire : faute d’atteindre la taille critique - en termes de nombre d’élèves et de budget -, la plupart des établissements ont du mal à se glisser dans le haut du classement.
Thibaut De Jaegher
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